Lors du summerlab, j’ai discuté avec des participants de ruche construite sur des modèles open source et ensuite connectés à des projets de science citoyenne d’observation des abeilles. Le projet me botte bien, et donc j’ai commencé à explorer le sujet.
Le projet est OpenSourceBeehives et le principal mode de fonctionnement est d’utiliser une CNC pour découper une grande planche en bois et de monter ensuite les pièces ainsi obtenues sans colle ni vis. J’ai regardé principalement le modèle « Colorado Top Bar » dont on peut télécharger les sources.
Ne connaissant pas du tout la conception de découpe type CNC, je me suis plongé dans les fichiers pour essayer d’en ressortir quelque chose. J’ai fini par ouvrir DXF dans librecad pour en extraire des fichiers SVG que j’ai pu ensuite imprimer sur un A3 pour me faire un modèle réduit. J’ai séparé chaque étape de découpe dans une couleur différente.
Une des question à laquelle j’essaye de répondre est : peut-on utiliser ces modèles pour faire un découpe « manuelle » du bois sans forcément utiliser une CNC.
Saisissant un peu plus les tenants et aboutissant, j’ai continué d’essayer de convertir et manipuler ces fichiers de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) pour tenter une conversion en quelque chose d’imprimable sur une imprimante 3D. Mes compétences en la matière étant limitées, c’est loin d’être utilisable.
J’ai ouvert le SVG dans inkscape et avec un plugin j’ai converti le SVG vers OpenSCAD. Une fois dans OpenSCAD j’ai pu faire un export vers STL, que j’ouvre dans Cura pour générer du G-Code. Oui, ça fait un bon paquets d’acronymes, de formats de fichiers, et de logiciels.
J’ai donc ensuite pu imprimer un modèle réduit sur une imprimante 3D.
L’impression 3D, au premier abord, n’apporte pas grand chose de plus que le prototype carton. Peut-être, en plus grand ou avec un meilleur modèle. Je pense qu’il y a probablement un meilleur moyen de générer le modèle openscad en reprenant le modèle d’extrusion de la CNC.
Pour le coté ruche connecté, l’idée est de brancher des capteurs de poids, de température, de détection d’entrée et sortie des abeilles, etc, sur une plate forme de collecte citoyenne de données tel que http://smartcitizen.me
Et voilà, quelques défis techniques pour comprendre un projet relativement simple. Reste à apprendre des choses sur l’apiculture, trouver un emplacement adapté, et construire une ruche pour de bon. Affaire à suivre.