Alors voilà, on a, il y a quelques années, récupéré un vieux piano Pleyel Wolff et Co. Il date du début du siècle, et est difficilement accordable, la rumeur voulait qu’il soit accordable à une tonalité inférieur à celle habituelle de nos jours (440Hz), mais nous n’avons pas trouvé d’accordeur ayant ce talent ou cette envie.
Le côté désaccordé du piano posait vraiment problème, nous avons donc décidé d’investir dans un piano numérique digne de ce nom, et voir si quelqu’un dans la famille se mettrait au piano.
Ce qui est chouette avec les objets cassés, c’est que cela ouvre les possibilités de faire des choses avec. Du coup, il a fallu trouver une alternative à « on l’amène à la déchetterie ». Je me suis donc mis en tête d’utiliser le meuble pour accueillir le nouveau piano et intégrer le moderne à l’ancien.
Il a fallu commencer par vider le piano, ce qui nous a permis d’étudier les mécanismes fort sympathiques des marteaux dans le piano.
Les touches ont été mises de côté, il y a des projets sympa de réutilisation de celle-ci qui traînent sur la toile.
Le tapis du fakir a dû partir aussi.
Constat : 128 cm de largeurs disponible pour un clavier, et l’achat se profilait sur un clavier étant de 130cm de largeur. Gagner un centimètre de chaque coté semblait raisonnable.
J’y suis donc allé à coup de perceuse et puis de Dremel (à la mini disqueuse). La première tentative avec la disqueuse pour béton (qui peut le plus peut le moins non?) a été un semi-echec, la fumée importante dégagée par le bois brûlé par le disque a eu raison de cette technique. J’ai donc investi dans un disque spécial bois (avec des trous qui vont bien pour éviter de brûler le bois). Malheureusement je l’ai rapidement abîmé avec un bout de métal qui était dans le bois.
Après une découpe initiale avec les outils électriques, j’ai fini le reste tranquillement au couteau + burin. Ça prend du temps, mais c’est plutôt sympa comme activité, ça défoule.
Hop voici le nouveau piano intégré au meuble de l’ancien (pour l’instant le capot est juste posé en équilibre).
À suivre :
- trouver un moyen de pouvoir remettre le capot par-dessus les touches,
- intégrer la pédale fournie avec le piano dans le mécanisme ancien de la pédale du piano d’origine,
- décider si on met une vitre pour montrer l’intérieur (inutilisé) du piano,
- quelques finitions bois (comme par exemple l’accès aux prises casque),
- déterminer si la petite hauteur de plus du piano est ajustable simplement avec un tabouret ajustable ou pas,
- explorer l’écosystème logiciel qu’il y a autour des claviers MIDI (on se refait pas, le bois c’est sympa, mais l’informatique revient souvent au galop).
Et la suite 🙁 ?
Le piano est utilisé régulièrement, pas de modifications majeures depuis la dernière fois. Il faudrait que j’enlève les cordes qui résonnent (parfois faux) avec le son du piano numérique.
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